Sous le haut patronage de sa Majesté le Roi

Nous étions une quinzaine à accueillir ce mercredi 15 octobre 2025 le Colonel BEM e.r. Bruno Smets pour une conférence ayant pour titre 
 
« L’organisation de la gestion de crise en Belgique : quel rôle pour le citoyen ? ».
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Le conférencier introduit les notions d’évaluation du risque. Les risques sont classés en 7 catégories : les risques d’origine humaine, technico-économiques, sociétaux, émergents, cyber, sanitaires et naturels. Le risque est le produit de l’impact (humain, sociétal, environnemental ou financier) par la probabilité (directe ou indirecte) : R=I x P.
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Les six notions de base de la planification d’urgence en Belgique sont :
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1. concrétisés par un plan général d’urgence et d’intervention (PGUI) et les plans particuliers d’urgence et d’interventions (PPUI).
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2. la coordination opérationnelle, la phase communale, la phase provinciale et la phase fédérale.
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3. les opérations de secours, les secours médicaux, sanitaires et psychosociaux, les missions de police, l’appui logistique, et l’alerte et l’information de la population.
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4. décrit qui (poste de commandement opérationnel) fait quoi (commandement, évacuation des blessés, hospitalisation, accueil, information, etc.) et où (Zone rouge, orange et jaune) sur le terrain.
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5. est réalisée au niveau communal (bourgmestre), provincial (gouverneur) et fédéral (Ministre de l’Intérieur) au sein des cellules de sécurité et des comités de coordination.
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6. est réalisé via le 112.
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La sécurité civile est articulée en deux niveaux : les services d’incendie qui agissent dans leur zone de secours, rapidement et en première ligne d’intervention et la Protection civile, spécialisée, qui agit au niveau fédéral et peut s’inscrire dans la durée.
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La Protection civile est organisée en deux unités opérationnelles (Brasschaat et Crisnée) responsables de la mise en œuvre du cluster CBRN (Chimique, Bactériologique, Radiologique et Nucléaire), du cluster Search and Rescue (SAR), de la gestion de l’information et de la communication (ICM) et du déploiement de techniques lourdes (HTD).
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La Défense constitue principalement une réserve stratégique au niveau fédéral. Le commandant militaire de la province est le conseiller militaire du gouverneur et du bourgmestre.
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Les possibilités d’action du citoyen s’inscrivent dans un cadre collectif (équipes de citoyens volontaires, volontariat auprès du Bouclier bleu, du « animal disaster team », de la Croix-Rouge de Belgique, d’ambulance mobilité rescue, pompier volontaire, volontaire à la Protection civile ou réserviste à la Défense) et individuel (information des risques à proximité, adhésion à Be-Alert, préparation d’un plan et d’un kit d’urgence personnels. 
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En conclusion, le conférencier insiste sur le développement de la culture du risque, la participation citoyenne, l’information et la préparation personnelle, et …l’exigence à demander à nos élus en matière de sécurité civile ! 
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Alain Spoiden